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Univerisité : Bourgogne Franche-Comté
École doctorale : SEPT
Sujet : Au service des Valois : Jean de Vienne, amiral de France (vers 1335 ? – 1396).
Médiation et effectivité du pouvoir du prince dans la seconde moitié du XIVe siècle.
Directeur de thèse : Michelle Bubenicek
Résumé de la thèse en français :
Du milieu des années 1350 au milieu des années 1390, le règne de Charles V (1364-1380) et le début de celui de Charles VI (1380-1422) sont des étapes décisives dans la construction de l’État moderne. Si cette période marque une pause dans le développement des institutions, elle n’en demeure pas moins active autour des Valois qui pensent et exercent le pouvoir selon les standards de l’aristotélisme politique. La jeune dynastie a conscience de sa fragilité révélée par les évènements 1358/1359, la guerre contre l’Angleterre, les querelles princières, ou la santé fragile de Charles V et la folie de son fils, Charles VI, à partir de 1392. Cette riche période est également marquée par un mouvement jusqu’à aujourd’hui moins traité par l’historiographie française : celui de l’investissement idéologique de la figure du ministre, placé en intermédiaire entre le roi et ses sujets. Issu d’un puissant lignage aristocratique bourguignon, le Comtois Jean de Vienne (†1396) est à la fois témoin et acteur de cette dynamique. Les sources documentent de manière inédite son expérience de chevalier qui, après avoir gagné la confiance du roi Jean II et de son fils Philippe le Hardi, alors jeune duc de Bourgogne, est nommé amiral de France (décembre 1373) par Charles V. Jean de Vienne met alors en œuvre le programme politique de ce dernier. Or, loin de se cantonner à des missions relevant du strict domaine naval, Jean est à la fois un officier et un conseiller ; polyvalent, il est celui qui est en proximité immédiate avec le roi et qui va au-devant de celui-ci, il le représente dans l’espace. En outre, contrairement à certains autres ministres, il est aussi celui qui tente de concilier l’expérimentation de l’autonomisation du corps ministériel, avec le maintien de la loyauté avec son souverain d’une part, et un prince ambitieux, Philippe le Hardi, d’autre part.
« Essai de restitution du monastère de Molaise (Saône-et-Loire) », Les Dossiers d’Archéologie, n° 340, juillet-août 2010, p. 16-19.
En collaboration avec B. Chauvin, « Les débuts de l'abbaye d’Ounans (milieu XIIe siècle) », Travaux 2004 de la Société d’Émulation du Jura, p. 15-32.
En collaboration avec B. Chauvin, « Vie et survie d’une abbaye de moniales cisterciennes (milieu XIIIe - milieu XVe siècle) : le cas d’Ounans », Travaux 2004 de la Société d’Emulation du Jura, p. 33-64.
En collaboration avec B. Chauvin, « L’abbaye de Corcelles du milieu à la fin du XIIe siècle », Mémoires de la Société d’Émulation du Doubs, n° 47, p. 151-174.
En collaboration avec B. Chauvin, « D’Ounans I à Ounans II (…1449-1520…), pour une histoire des moniales cisterciennes comtoises », Travaux 1999 de la Société d’Emulation du Jura, p. 258-286.