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Labo sciences historiques

Edmond DZIEMBOWSKI

Dziembowski Edmond

  Professeur d'histoire moderne


Adresse e-mail : edmond..fr

Directeur de la série « Historiques » des Presses Universitaires de Franche Comté

 

Parcours universitaire

Agrégation d’histoire (1985)

Doctorat en histoire moderne (Université Paris IV-Sorbonne, 1993)

Habilitation à Diriger des Recherches (Université Paris IV-Sorbonne, 2005)   

 

Thèmes de recherche

Histoire politique et culturelle du dix-huitième siècle (Europe, Amérique du Nord).

PUBLICATIONS

• Ouvrages

1. Gabriel-François Coyer, Jacob-Nicolas Moreau. Écrits sur le patriotisme, l'esprit public et la propagande au milieu du XVIIIe siècle, La Rochelle, Rumeur des Âges, 1997, 83 p.


« Pas de patrie sous le joug du despotisme ». Tel est verdict que nous aurait laissé le siècle des Lumières sur l’état du sentiment national pendant les dernières décennies de l’Ancien Régime. Les textes présentés dans ce recueil nous apportent un éclairage plus nuancé. Témoins d’un intérêt croissant pour le « vieux mot » (pour reprendre l’expression de l’abbé Coyer) et pour la vieille idée de patrie, deux écrivains aux convictions idéologiques très dissemblables, Gabriel-François Coyer et Jacob-Nicolas Moreau, procèdent entre 1755 et 1760 à une lecture remarquablement convergente et pertinente de la culture politique du siècle de Louis XV. Nécessité d’une éducation citoyenne, la place de l’imprimé et rôle de la censure dans la France des Lumières, poids des modèles patriotiques de l’antiquité et de la modernité (la Grande-Bretagne), réflexions sur la place de l’information dans un espace public de plus en plus multiforme sont autant de thèmes abordés par les deux auteurs.

couverture de l'ouvrage ed. chez Droz

2. Un nouveau patriotisme français, 1750-1770. La France face à la puissance anglaise à l'époque de la guerre de Sept Ans, Oxford, Voltaire Foundation, 1998, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, 365, 566 p.

Réimpression en 2014 dans les Oxford University Studies in the Enlightenment de la Voltaire Foundation (Oxford).

 

Le traité de Paris, qui clôt la guerre de Sept Ans (1756-1763), confirme la prépondérance acquise par la Grande-Bretagne sur mer et dans les colonies. Depuis le dix-neuvième siècle, la tradition historiographique concluait en l’indifférence de l'opinion française face à ce bouleversement des rapports de force. Ce livre, qui constitue la version remaniée de la thèse de doctorat soutenue en 1993, s'attache à corriger ce jugement et montre que l'émergence de la puissance britannique a produit une mutation fondamentale de la culture politique de la France d'Ancien Régime.

Tandis que se succèdent les victoires britanniques, s'affirme en France la renommée patriotique de l’ennemi. La force du sentiment national insulaire est regardée comme l'explication la plus satisfaisante de la montée en puissance de la Grande-Bretagne. Déjà regardée comme un modèle politique, social et culturel par la France des Lumières, Albion devient alors un modèle de patriotisme digne d'émulation.

Ce modèle suscite en France un réveil patriotique qui met en exergue la figure du citoyen dévoué au bien public. Ce nouveau patriotisme, qui trouve sa pleine expression dans la littérature du temps (essais théoriques, poèmes, éloges académiques, pièces de théâtre), se place en porte-à-faux avec les bases de la monarchie française. Au terme du conflit, dans sa tentative de reconquête de l’opinion, la propagande gouvernementale fait face à une sphère publique patriote difficilement malléable. Les Français ont en effet cessé de se regarder comme de simples sujets du monarque pour devenir des citoyens moralement et idéologiquement majeurs.

 

3. Les Pitt. L'Angleterre face à la France, 1708-1806, Paris, Perrin, 2006, 579 p.

Cette biographie des deux hommes d’État les plus importants de l’Angleterre du dix-huitième siècle offre trois niveaux de lecture. Le premier s’inscrit dans la longue rivalité franco-britannique qui marque de son sceau le « long dix-huitième siècle » et qu’illustrent l’action de Pitt l’Ancien (1708-1778), l’artisan des victoires de la guerre de Sept Ans, puis celle de son fils (1759-1806), l’adversaire infatigable de la France révolutionnaire et impériale. Le second se donne à lire comme l’histoire d’une conception et d’une pratique du politique, qui, enjambant les décennies et malgré les différences de tempérament des deux personnages et en dépit des multiples changements que connaît la Grande-Bretagne, continue d’unir le père et le fils : une pratique et une conception du politique foncièrement originale, qui se nourrit du substrat patriote élaboré dans les années 1730 par les adversaires de l’oligarchie whig. Le dernier niveau, enfin, appréhende l’imaginaire politique des deux hommes d’État, un imaginaire qui, par degrés, s’est construit autour d’une image publique forte, celle de politiciens intègres et vertueux à l’écoute de la « voix de l’Angleterre » et porteurs d’un projet qui, à plus d’une reprise, s’apparente à une politique de l’impossible.

 

 

4. Les Pitt. L'Angleterre face à la France, 1708-1806, Québec, Éditions du Septentrion, 2015, 600p. L’édition canadienne du précédent ouvrage est augmentée d’un développement sur le rôle de Pitt le Jeune dans l’élaboration et l’adoption de l’Acte constitutionnel du Canada de 1791.

 

 

5. La Guerre de Sept Ans, 1756-1763, Paris, Perrin, Ministère de la Défense, 2015, 670 p.
(Prix Chateaubriand 2015 et Prix Guizot 2015 de l’Académie Française).

Consacré au conflit le plus emblématique de la rivalité franco-britannique au XVIIIe siècle, l’ouvrage associe l’histoire militaire et diplomatique à une analyse de la culture politique des puissances belligérantes. Son ambition est de montrer que la guerre de Sept Ans, loin de limiter ses effets au bouleversement de l’ordre européen et à la domination maritime et coloniale britannique, s’est également traduite par des mutations politiques capitales en France, en Grande-Bretagne et dans les colonies d’Amérique.

Après une première partie qui expose les enjeux et les caractéristiques d’un conflit né en Amérique et qui s’est ensuite étendu à l’Europe et au reste du monde, l’étude aborde les premiers mois de la guerre, souvent négligés par l’historiographie, qui voient la France dans une position militaire favorable et l’Angleterre, alors en difficulté sur les champs de bataille, en proie à une grave crise politique. Les premiers revers de l’armée de Louis XV en Allemagne marquent le terme de ce « moment français ».

Examinées dans une troisième partie, les victoires britanniques en Amérique et dans le reste du monde sont replacées dans le contexte politique et idéologique qui les a vu naître. L’ouvrage s’attache notamment à décrire la politique de William Pitt, principal responsable de la guerre au sein du Cabinet britannique, et celle de son adversaire français, le duc de Choiseul. L’étude s’achève par une partie qui examine les bouleversements des rapports de force ainsi que les effets de la guerre sur les opinions et la politique des puissances combattantes. Un chapitre aborde un aspect de la guerre peu traité par l‘historiographie : l’effort de propagande mené par la France, la Prusse et la Grande-Bretagne.

Les mutations de la culture politique en Europe et en Amérique du Nord constituent le fil rouge de l’ouvrage. Application de la doctrine patriote élaborée dans les rangs de l’opposition, l’action ministérielle de Pitt se traduit par une promotion inédite des Britanniques dans la vie publique. Ce patriotisme de gouvernement ouvre la voie au radicalisme qui apparaît à la fin du conflit. Outre-Atlantique, ce même patriotisme de gouvernement qui, pendant la guerre, a conduit à une redéfinition de la place des colonies dans l’empire, prépare des lendemains difficiles dans les relations entre celles-ci et la métropole. Contestant la position traditionnelle de l’historiographie soutenant que la guerre de Sept Ans n’aurait suscité que de l’indifférence, l’étude s’attache à décrire la vague de patriotisme qui se développe en France et d’en souligner les enjeux fondamentaux. À la fin de la guerre, un patriotisme de type radicalement nouveau, mobilisant des Français qui ne se considèrent plus simplement comme les sujets du roi, mais comme des citoyens, a vu le jour.

 

 

6. La Guerre de Sept Ans, 1756-1763, Québec, Éditions du Septentrion, 2015, 670 p. Édition canadienne du précédent ouvrage.

7. La guerre de Sept Ans, Paris, Perrin, coll. « Tempus », 2018, 851 p. Éditions de poche revue et augmentée de l'ouvrage paru en 2015.

 

8. Le siècle des révolutions, 1660-1789, Paris, Perrin, 2019, 620p.
(Prix du livre d'histoire 2020 du château de Versailles, sélection du palmarès du magazine 
Le Point des 30 livres de l'année 2019)

L’époque des révolutions démocratiques de la fin du XVIIIe siècle est indissociable des expériences politiques qui se sont succédé en Europe, puis outre-Atlantique à partir de la Restauration Stuart. Le laboratoire politique anglais qui a produit la révolution de 1688 ouvre l’étude. Il en constitue aussi son fil conducteur. Révolution à certains égards restauratrice, 1688 trouve un large écho dans une Europe du début du XVIIIe siècle hantée par la défense de libertés qui paraissent menacées par les progrès de l’État absolu. Au midi du siècle, le temps des révolutions restauratrices qui se sont manifestées en Pologne, en Suède ou encore aux Provinces-Unies, commence néanmoins à s’estomper au profit d’une conception dynamique du politique fondée sur l’idée de progrès et sur la mise en exergue d’une citoyenneté active. Dans cette mutation majeure de la culture politique de l’Europe moderne, la fracture de la guerre de Sept Ans s’avère capitale. Au sortir du conflit, tant en France qu’en Grande-Bretagne, les libertés et privilèges qui structuraient l’univers politique, social et mental de l’Europe moderne sont en train de se transformer en abus qu’il importe d’extirper. Hier encore regardée comme une chimère, l’idée démocratique est en gestation, avant de voir définitivement le jour en 1776. Initiée par la révolution des colonies d’Amérique du nord, laboratoire politique qui concurrence désormais celui d’Angleterre, cette nouvelle manière d’appréhender la chose publique trouve son expression dans les mouvements réformateurs et révolutionnaires qui, en Europe, s’attaquent à des pans entiers de ce qui est appelé, à terme, à porter le nom d’Ancien Régime. 

La Renaissance

Guerre 7 ans

guerre 7 ans

guerre de Sept Ans

• Manuels


9. Avec M. Rapoport, Le débat sur l’abolition de l’esclavage. Grande-Bretagne. 1787-1840, Neuilly, Atlande, 2009, 287 p.

 

Le 28 août 1833, le roi William IV donne son royal assent à l’Act for the Abolition of Slavery throughout the British Colonies. Son approbation constitue l’aboutissement d’une histoire commencée un demi-siècle plus tôt. C’est en effet le 16 juin 1783 qu’une modeste pétition émanant d’un petit groupe de Quakers demandant que le Parlement prenne en considération la condition des esclaves jette les premières bases du mouvement condamnant l’esclavage et réclamant des mesures urgentes pour mettre fin à ce fléau. L’ouvrage examine l’important débat qui a accompagné le combat abolitionniste. J’ai rédigé la première partie, consacrée à la première phase du combat (des années 1780 à 1807, date de l’abolition de la traite) et à l’important débat qui s’est porté sur la question de la traite. Sa dimension politique, essentielle, a été particulièrement développée. Les rapports entre réforme, radicalisme et abolitionnisme et la dimension extraparlementaire du combat ont fait l’objet d’une mise au point substantielle.

10. Avec G. Aubert, O. Chaline, D. Chanu, M. Figeac, M.-L. Legay, J.-P. Poussou, F.-J. Ruggiu, É. Suire, État, pouvoirs et contestations dans les monarchies française et britannique et dans leurs colonies américaines. Vers 1640-vers 1780, Paris, Armand Colin, 2018, 378p [rédaction des trois premiers chapitres avec O.Chaline, p. 6-146].

 

Cet ouvrage prépare à la question d’histoire moderne du CAPES et de l’agrégation d’histoire-géographie. La question repose sur une confrontation de deux modèles et se situe très clairement dans l’histoire politique – sans pour autant sous-tendre une conception purement institutionnelle du politique. Les trois premiers chapitres ont été confiés à deux auteurs, O. Chaline et E. Dziembowski, ayant croisé leurs lectures et leur expérience.

abolition esclavage

edmond

• Direction d’ouvrages



11. Avec A. Thomson, S. Burrows, Cultural transfers : France and Britain in the long eighteenth century, Oxford, Voltaire Foundation, SVEC, 2010, 04, 326 p.

 

Fruit d’une série de workshops organisés par Ann Thomson dans le cadre d’un programme ANR, cet ouvrage collectif se propose d’examiner les transferts culturels entre la France et la Grande-Bretagne au dix-huitième siècle à travers trois vecteurs essentiels : les réseaux tissés par des passeurs comme les Huguenots ou des intermédiaires comme les diplomates et les institutions scientifiques ; les périodiques lettrés et savants mais aussi les gazettes d’essence gouvernementale qui contribuent à diffuser la culture politique britannique ; les traductions et les traducteurs, qui, par les altérations qu’ils font subir aux textes originaux en les rendant plus conformes à ce qu’ils imaginent être l’horizon d’attente de leurs lecteurs, constituent l’illustration sans doute la plus fascinante de ces transferts culturels transmanche.

 


 

cultural transferts France and Britain


• Articles et communications

 

12. « Les débuts d'un publiciste au service de la monarchie : l'activité littéraire de Jacob-Nicolas Moreau pendant la guerre de Sept Ans », Revue d'Histoire Diplomatique, 1995, 4, p. 305-322.

 

13. « Guerre en dentelles ou guerre cruelle? La représentation de la guerre de Sept Ans dans la littérature du XVIIIe siècle », dans A. Corvisier, J. Jacquart (dir.), Les malheurs de la guerre, I, De la guerre à l'ancienne à la guerre réglée, Paris, CTHS, 1996, p. 313-320.

14. « La défense du modèle anglais pendant la guerre de Sept Ans », dans U. Köllving, C. Mervaud (dir.), Voltaire et ses combats, Actes du congrès international Oxford-Paris 1994, Oxford, Voltaire Foundation, 1997, I, p. 89-97.

 

15. « La France et la Grande-Bretagne pendant les années 1750 : Aux portes d'une nouvelle modernité », Franco-British Studies. Journal of the British Institute in Paris, XXVIII, 1999 (numéro spécial : Franco-British Relations during the Second Millenium), p. 67-86.

 

16. « Traduction et propagande : convergences franco-britanniques de la culture politique à la fin du dix-huitième siècle », dans K. de Queiros Mattoso (dir.), L'Angleterre et le monde, XVIIIe-XXe siècle. L'histoire entre l'économique et l'imaginaire. Hommage à François Crouzet, Paris, L'Harmattan, 1999, p. 81-111.

 

17. « Autour du premier Pitt : l'histoire politique de l'Angleterre au XVIIIe siècle », dans F. Lachaud, I. Lescent-Giles,
F.-J. Ruggiu (dir.), Histoires d'outre-Manche. Tendances récentes de l'historiographie britannique, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2001, p. 102-120.

 

18. « The English political model in eighteenth-century France », Historical Research. The Bulletin of the Institute of Historical Research, LXXIV, 184, 2001, p. 151-171.

 

19. « Les enjeux politiques du patriotisme français pendant la guerre d'Amérique : les dons de vaisseaux de 1782 », dans
B. Cottret (dir.), Du patriotisme aux nationalismes (1700-1848). France, Grande-Bretagne, Amérique du Nord, Paris, Créaphis, 2002, p. 43-73.

 

20. « Le mythe de l'or de Pitt et l'imaginaire politique de la France révolutionnaire », F. Monier (dir.), Complots et conspirations en France du XVIIIe au XXe siècle, Valenciennes, Presses Universitaires de Valenciennes, coll « Lez Valenciennes », n° 32, 2003, p. 29-45.

 

21. « Identité républicaine et diplomatie: l'impossible dialogue franco-britannique (automne-hiver 1792-93) », dans
M. Belissa, A. Bellavitis, M. Cottret, L. Croq, J. Duma (dir.), Identités, appartenances, revendications identitaires (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Nolin, 2005, p. 191-199.

 

22. « “Si j'étais Américain comme je suis Anglais“ : Pitt l'Ancien et le dilemme de la Révolution américaine », M. Belissa,
B. Cottret (dir.), Cosmopolitismes, patriotismes. Europe et Amériques, 1773-1802, Rennes, Les perséides, 2005, p. 23-41.

23. « La place des descentes sur les côtes françaises dans la politique de William Pitt l’Ancien (1758-1758) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 114, 4, 2007, p. 119-131.

 

24. Avec M. Belissa, J.-Y. Guiomar, « De la guerre de Sept Ans aux révolutions : regards sur les relations internationales », Annales historiques de la Révolution française, 349, juillet-septembre 2007, p. 179-202.

 

25. « L'Angleterre inexportable : le comte de Gisors face à la vie politique britannique du milieu du XVIIIe siècle », dans 
J.-P. Genet, F.-J. Ruggiu (dir.), Les idées passent-elles la Manche ? Savoirs, Représentations, Pratiques (France-Angleterre, Xe-XXe siècles), Paris, PUPS, 2007, p. 129-142.

 

26. « Les négociations franco-britanniques de 1761 devant le tribunal de l'opinion : le duc de Choiseul et la publicité de la diplomatie française », dans J. P. Jessenne, R. Morieux, P. Dupuy (dir.), Le négoce de la paix. Les nations et les traités franco-britanniques (1713-1802), Paris, Société des études Robespierristes, 2008, p. 47-67.

 

27. Préface du livre de J.Dull, La guerre de Sept Ans. Histoire navale, politique et diplomatique, Rennes, Les Perséides, 2009 p. 7-11.

 

28. « Parlementaires français et patriotes britanniques au milieu du dix-huitième siècle : les jeux de miroir de deux oppositions », dans A. J. Lemaître (dir.), Le monde parlementaire au XVIIIe siècle. L'invention d'un discours politique, Rennes, PUR, 2010, p. 221-238.

 

29. « Le radicalisme au début du XIXe siècle, ou le poids des héritages », dans J. Vigreux, J. Vincent (dir.), Conflits et conflictualité dans le monde britannique  1815-1931, Cahiers d’Histoire, n° 111, 2010, p. 17-33.

 

30. « On the Art of Diplomacy and the Art of Describing Diplomacy : The Chevalier d’Eon and British Political Life at the End of the Seven Years’ War », dans S. Burrows, J. Conlin, R. Goulbourne, V. Mainz (dir.), The Chevalier d’Eon and his Worlds. Gender, Espionage and Politics in the Eighteenth Century, Londres, Continuum Books, 2010, p. 25-44.

 

31. « Le ministère Shelburne et la réforme de la Constitution britannique », dans R. Abad, J. P. Bardet, J. F. Dunyach,
F.-J. Ruggiu (dir.), Les passions d’un historien. Mélanges en l’honneur de Jean-Pierre Poussou, Paris, PUPS, 2010,
p. 315-324.

 

32. « Le peuple français instruit: Edme-Jacques Genet et la traduction des écrits politiques britanniques pendant la guerre de Sept Ans », dans A. Thomson, S. Burrows, E. Dziembowski (dir.), Cultural transfers: France and Britain in the long eighteenth century, Oxford, Voltaire Foundation, SVEC, 2010, 04, p. 175-188.

 

33. « Remarques sur les transferts culturels franco-britanniques au XVIIIe siècle », dans P.-Y. Beaurepaire, P. Pourchasse  (dir.), Les circulations internationales en Europe années 1680-années 1780, Rennes, PUR, 2010 ; p. 453-467.

 

34. « Lord Shelburne’s Constitutional Views in 1782-3 », dans N. Aston, C. Campbell Orr (dir.), An Enlightenment Statesman in Whig Britain. Lord Shelburne in Context, 1737-1805, Woodbridge, The Boydell Press, 2011, p. 215-232.

 

35. « Élie-Catherine Fréron et la politique britannique du XVIIIe siècle : les avatars d’un torysme à la française », dans
V. Gazeau, J.-P. Genet (dir.), La France et les îles Britanniques : un couple impossible ?, Paris, Publications de la Sorbonne, 2012, p. 229-244.

 

36. « La propagande et la politisation de l’espace public en France pendant la guerre de Sept Ans et la guerre d’Indépendance américaine », dans L. Bourquin, P. Hamon, A. Hugon, Y. Lagadec (dir.), La politique par les armes. Conflits internationaux et politisation (XVe-XIXe siècle), Rennes, PUR, 2013, p. 245-257.

 

37. Avec D. Le Page, « Conclusions », au colloque L’intégration de la Bourgogne au royaume de France (XVIe-XVIIIe siècle). Regards transatlantiques. Actes publiés sous la direction de D. Le Page, J. Loiseau, Annales de Bourgogne, 2013, 85-1/4, p. 314-321.

 

38. « Transparence ou désinformation ? La perte du Canada dans la presse gouvernementale française », dans B. Fonck,
L. Veyssière (dir.), La fin de la Nouvelle-France, Paris, Armand Colin/Ministère de la Défense, 2013, p. 371-385.

 

39. « La place des années médianes du XVIIIe siècle dans l’histoire politique de la Grande-Bretagne », dans J.-F. Dunyach, A. Mairey (dir.), Les âges de Britannia. Repenser l’histoire des mondes britanniques (Moyen-Âge-XXIe siècle), Rennes, PUR, 2015, p. 107-119.

 

40. « L’autre guerre de Sept Ans : les puissances belligérantes et les opinions » : à paraître dans les actes du colloque La guerre de Sept Ans. Une première guerre mondiale ? (Musée national de la Marine, Musée de l’Armée, Paris, 13-14-15 novembre 2013).

 

41. « Le legs politique de la guerre de Sept Ans en Grande-Bretagne : du patriotisme au radicalisme » : du patriotisme au radicalisme », dans L. Veyssière, P. Joutard, D. Poton (dir.), Vers un nouveau monde atlantique. Les traités de Paris, 1763-1783, Rennes, PUR, 2016, p. 57-66.

42. « Naissance d’une nation », dans V. Bajou (dir.), Versailles et l’Indépendance américaine, catalogue de l’exposition présentée au château de Versailles du 5 juillet au 2 octobre 2016, Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 34-36.

 

43. « La déclaration d’Indépendance », dans V. Bajou (dir.), Versailles et l’Indépendance américaine, catalogue de l’exposition présentée au château de Versailles du 5 juillet au 2 octobre 2016, Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 46-48.

 

44. « Les Affaires de l’Angleterre et de l’Amérique », dans V. Bajou (dir.), Versailles et l’Indépendance américaine, catalogue de l’exposition présentée au château de Versailles du 5 juillet au 2 octobre 2016, Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 58-60.

 

45. « Birth of a Nation », dans V. Bajou (dir.), Versailles and the American Revolution, catalogue published for the exhibition held at the Palace of Versailles from 5 July to 2 October 2016,  Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 34-36.

 

46. « The Declaration of Independence », dans V. Bajou (dir.), Versailles and the American Revolution, catalogue published for the exhibition held at the Palace of Versailles from 5 July to 2 October 2016, Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 46-48.

 

47. « British Ministries », dans V. Bajou (dir.), Versailles and the American Revolution, catalogue published for the exhibition held at the Palace of Versailles from 5 July to 2 October 2016, Versailles, Château de Versailles, Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2016, p. 58-60.

 

48. « La guerre de Sept Ans », Commentaire, n° 155, automne 2016, p. 678-684.

 

49. « Tentation libérale et propagande radicale : la traduction des écrits politiques britanniques par le secrétariat d’État des Affaires étrangères dans la seconde moitié du XVIIIe siècle », dans J.-P. Genet (dir.), Traduction et culture. France-îles Britanniques, Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 187-202.

 

50. « “Projets des têtes fêlées“ ou voix d’une France majeure ?  Les formes de la revendication citoyenne à la fin de l’Ancien régime », dans M. Bubenicek (dir.), Doléances. Approches comparées de la plainte politique comme voie de régulation dynamique des rapports gouvernants-gouvernés (fin XIIIe-premier XIXe siècle) : à paraître aux Presses Universitaires de Franche-Comté.


51. « Le traumatisme de la guerre de Sept Ans », dans H. Drévillon, D. Prévôt (dir.), Le faste et la fureur. L’armée française de Rocroi à Valmy, Paris, Somogy, 2018, p. 224-227.

52. « La guerre de Sept Ans et l’affirmation du citoyen français », dans G. Labarre (dir.), Citoyenneté et éducation par la société. Actes des journées d’étude de Besançon (8-9 novembre 2016), Presses universitaires de Franche-Comté, 2019,
p. 55-69.

 

53. Préface du livre de Vincent Cossarutto, Voltaire au service du roi. Un pamphlétaire politique au temps de la « révolution » Maupeou 1770-1775, Presses universitaires de Franche-Comté, 2019, p. 9-12.

54. « “L’air qu’on respire ici est contagieux“. Sauvageries et ensauvagements pendant la guerre de Sept Ans », Dix-Huitième Siècle, n° 52, 2020, p. 175-189.

• Valorisation de la recherche

55. « La perte du Canada dans la presse gouvernementale française », Cap-aux-Diamants. La revue de l’histoire du Québec, n° 115, automne 2013 (numéro consacré à Une colonie face à son destin. Le traité de Paris de 1763), p. 23-26.

 

56. « Et vive le roi d’Angleterre ! », Historia spécial n°29, mai-juin 2016 (États-Unis. Des idéaux des Pères fondateurs aux contradictions d’une démocratie), p. 18-23.

 

57. « La guerre de Sept Ans », Histoire et Civilisations, n° 18, juin 2016, p. 56-67.

 

58. « L’éphémère parenthèse anglaise », Historia spécial n° 32, novembre-décembre 2016 (Cuba. De Colomb à Castro. L’histoire méconnue d’une île rebelle), p. 30-31.

 

59. « William Pitt, l’ami du peuple anglais », L’Histoire, n° 430, décembre 2016, p. 74-79.

 

60. « Les déflagrations de la poudrière européenne », Historia spécial n° 36, juillet-août 2017 (Le Canada. Des Amérindiens à la Confédération. Naissance d’un pays-continent), p. 58-68.

 

61. « La quête délicate de l’unité politique », Historia spécial n° 36, juillet-août 2017 (Le Canada. Des Amérindiens à la Confédération. Naissance d’un pays-continent), p. 76-77.

 

62. « Le fabuleux destin de Casimir Pulaski », Historia spécial n° 39, janvier-février 2018 (La véritable histoire des Tuniques Bleues. Des guerres indiennes à la guerre de Sécession), p. 19.

 

63. « La guerre de Sept Ans (1756-1763) et la naissance d'un nouvel ordre mondial », Diplomatie, n° 93, juillet-août 2018, p. 86-91.

 

64. « Guerre et pertes », Historia spécial n° 49, septembre-octobre 2019 (1604-1962. L’aventure coloniale française. Explorations, spoliations, résistances…), p. 21-23.

 

65. « D’une révolution l’autre. Entretien avec Edmond Dziembowski. Propos recueillis par Geoffroy Caillet », Le Figaro Histoire n° 46, octobre-novembre 2019, p. 20-25.

66. « Edmond Dziembowski nous parle révolutions », Le Petit Versaillais, n° 74, été 2020, p. 9-12.

67. « Ainsi naissent les révolutions », Histoire et Civilisations, n° 69, février 2021, p. 32-43.

 

DIRECTIONS DE THÈSES

 

Caroline Bedu-SimonTransferts scientifiques, intellectuels et culturels des savoirs entre Angleterre et France à travers la vie et les écrits de Mathieu Maty (1718-1776), savant et homme de lettres du XVIIIe siècle. (5e année).

 

Franck Bonello, La masculinité dans le discours politique en France et en Angleterre (1714/15-années 1780).

(2e année).

 

Vincent CossarutoLa défense du pouvoir royal dans le débat public à l’époque de la « révolution » Maupeou

(1770-1775). (5e année).

 

Jérôme Fiumara, Metz (1715-1795) : construction d'une identité politique entre Ancien Régime et Révolution.

(3e année).

 

Juliette Lemoing-Vanderspelden, Jeux de miroirs. La France sous le regard d’Albion : modèles et transferts transmanche (vers 1763 – vers 1776). (2e année).

 

Isabelle Meunier-MessikaJean-Henri Maubert de Gouvest (1721-1767) et l’univers des aventuriers des lettres au siècle des LumièresThèse soutenue le 14 décembre 2018.

 

Natacha RossignolFripons et friponnerie dans l’espace européen des Lumières (vers 1680-fin du XVIIIe siècle).

(4e année)

 

Éric ThiouL’Université de Besançon et ses étudiants à la fin de l’Ancien Régime. 

Thèse soutenue le 5 mars 2018.

 

Leïla TnainchiBenjamin Franklin et l’espace public français. Contribution à l’histoire des transferts culturels transatlantiques à l’époque de la révolution américaine (1776-1790). (4e année de contrat doctoral).